La Coordination Nationale des Lycées Techniques et Technicum
  REFLEXION SUR LE MATERIEL DIDACTIQUE _ET LES EQUIPEMENTS TECHNICO PEDAGOGIQUES
 
ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
Première Partie
 
REFLEXION  SUR  LE  MATERIEL DIDACTIQUE _ET  LES  EQUIPEMENTS TECHNICO PEDAGOGIQUES
Par Atman BOUHARIRA*
Sans nier une certaine ambiguïté quant à la signification de ces termes, on pourrait employer les termes « matériel didactique » pour désigner l’ensemble des appareils ou instruments scientifiques ainsi que les documents, livres ou notices les accompagnants. Communément désigné sous le vocable « matériel de laboratoire ». Celui-ci équipe les laboratoires des collèges et Lycées d’enseignement général ou technique .Il est destiné à être utilisé comme support pour la compréhension de phénomènes scientifiques, physiques ou chimiques.
Nous entendrons par « matériel ou Équipements technico pédagogiques », les machines et appareils, utilisés principalement dans l’enseignement technique (ce sont les machines-outils, appareils divers, outillages, pupitres spéciaux de montage ou de manipulation etc…).
Une nomenclature de ces matériels et équipements, est établie par les services du ministère de l’éducation. Malgré les quelques changements opérés depuis une vingtaine d’années, cette nomenclature est devenue presque obsolète à cause du retard pris dans les domaines technique et technologique ainsi que les changements intervenus au sein de l’enseignement technique ces toutes dernières années.
La raison est que :
 l°)-on s’est appuyé uniquement sur l’expérience (pas toujours évidente) de responsables pédagogiques pour établir cette nomenclature.
2°)-certains changements ont été motivés uniquement par le facteur économique et se sont traduits par une réduction à peu près de moitié du matériel pédagogique.
3°)-il n’a surtout pas été tenu compte de la réalité des différents secteurs de notre économie, notamment le milieu industriel, qui doit être à mon sens, le point de départ de toute réflexion sur la définition des besoins du marché du travail (notre « client »), pour passer à la définition des filières, la définition des programmes avec leurs différents niveaux, puis passer à  la définition des matériels didactiques et équipements technico pédagogiques pour aboutir enfin la configuration des ateliers et laboratoires.
4°)-il n’a pas été tenu compte des bouleversements socioéconomiques induits par la  mondialisation et qui influent directement sur le système éducatif.
Quoi qu’il en soit, une nouvelle nomenclature est nécessaire conformément aux nouvelles orientations et bouleversements intervenus dans l’enseignement technique ces toutes dernières années. Il reste à espérer que nos responsables tiennent enfin compte des éléments cités ci-dessus pour établir cette nomenclature et qu’ils la fassent évoluer en même temps que les programmes, en fonction des progrès technologiques.
Et là, une remarque importante s’impose. Étant donné ces changements, en particulier   sur les programmes et horaires d’enseignement ainsi que la disparition des travaux pratiques en ateliers, au profit de manipulations technologiques en classe ou en laboratoire : « Que va devenir le gigantesque parc machines d’environ deux cents technicums et Lycées techniques avec leurs infrastructures; la plupart n’ayant pas vingt ans d’âge?».
 
MATÉRIEL PÉDAGOGIQUE POUR LES COLLEGES D’ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL (Enseignement Moyen)
Un matériel didactique est fourni pour les matières scientifiques ainsi qu’un matériel d’initiation technologique.
Ces équipements sont destinés à l’acquisition des connaissances fondamentales (en sciences naturelles, physique, chimie, technologie…). Ils sont également supposés aider à la compréhension de certains phénomènes physiques, électriques, mécaniques, chimiques…et susciter les « prédispositions » ou « dons » en vue de leur éventuelle orientation vers les filières techniques, scientifiques, mathématiques (ou lettres).
 
POUR LES LYCÉES D’ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL
Le matériel didactique est divisé en quatre catégories :
-         le matériel de sciences physiques
-         le matériel de sciences de la nature et de la vie
-         le matériel de chimie
-         le matériel audiovisuel
À cela il faut ajouter les supports didactiques que sont les livres et documents, notices techniques ou technico pédagogiques accompagnant le matériel.
Ils ont pour objectif, l’approfondissement des connaissances fondamentales acquises dans le collège et préparer leur orientation vers l’université.
Malheureusement l’enseignement des matières scientifiques continue, à quelques exceptions près, de se faire « à l’ancienne »; c'est-à-dire des cours trop théoriques avec seulement les appareils didactiques classiques dont dispose l’établissement; l’informatique étant le plus souvent absente. Alors que l’enseignement de toutes les matières peut être assisté par l’ordinateur, y compris l’histoire et la géographie.
Concernant l’enseignement de la physique, une expérience inédite a été réalisée avec succès en 1996 au technicum Fillaoucène d’Oran.
Des professeurs du génie électrique et du génie mécanique ont encadré durant trois jours, à la demande de l’Inspecteur général de la matière (actuellement Directeur de l’Éducation), un séminaire sur la matérialisation des phénomènes physiques ou chimiques observés durant les cours théoriques en classe. Ceci au profit d’une trentaine de professeurs de physique de la wilaya d’Oran.
Cette expérience a consisté en l’organisation de travaux pratiques en électronique, électrotechnique et fabrication mécanique; travaux à travers lesquels les intéressés devaient découvrir certains phénomènes physiques ou chimiques, qu’ils avaient de la peine à expliquer de manière abstraite à leurs élèves.
En fabrication mécanique par exemple, ces professeurs, venant de seize Lycées, ont réalisé, pour chacun de leurs établissements, une potence (appareil utilisé en physique et chimie), comportant du tournage, du fraisage et de l’ajustage. Ils ont pu constater visuellement au cours de l’usinage, les phénomènes de chaleur, de forces, de résistance, de vitesse, de transformation de mouvements, de dureté, de malléabilité etc…
 
LES ÉQUIPEMENTS INFORMATIQUES et AUDIOVISUELS
À l’heure du multimédia, certains formateurs et responsables pédagogiques n’ayant pas été formés à temps sur les nouvelles (en Algérie?) technologies dans le domaine pédagogique, ont cru pouvoir s’en passer.
Des initiatives ont été prises, normalement dans ce but, comme la dotation des établissements secondaires en ordinateurs mais en nombre tellement insuffisant qu’il est pratiquement illusoire de parler d’EAO (Enseignement Assisté par Ordinateur) ou d’ExAO (Expérimentation Assistée par Ordinateur).
De 12 à 20 ordinateurs par établissement demeure nettement insuffisant alors qu’il devrait en exister au minimum 12 à 15 par classe avec leurs périphériques et logiciels d’enseignement.
Le matériel existant n’a pas évolué depuis plusieurs années, tandis que la quasi-totalité des équipements et matériels didactiques, qui sortent tous les six à douze mois,sont actuellement conçus pour être utilisés, grâce à des logiciels et des interfaces de manière interactive. Ce que l’on appelle l’ExAO, l’EAO…
Les appareils audiovisuels :
Là également les équipements ont évolué. Actuellement, les établissements sont équipés de rétroprojecteurs, d’épiscopes et d’appareils de projection pour diapositives. Ces appareils ont souvent été négligés alors qu’ils peuvent rendre encore bien des services. Cependant il serait souhaitable que nos établissements disposent de « data show »* qui facilitent la tâche des professeurs et limitent l’usage abusif du papier dont nous sommes devenus les champions de la consommation.
 
POUR L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
En plus du matériel didactique de laboratoire de physique, sensiblement le même que celui des Lycées d’enseignement général, les ateliers des technicums et Lycées techniques sont dotés d’équipements « lourds » qui malheureusement, vu les récents changements intervenus dans l’enseignement technique depuis quelques années,  devront « dormir » en attendant qu’une solution fasse que cet arsenal de machines ne se dégrade pas et qu’il n’aille en pure perte.
Leur but est (ou était) d’initier les élèves aux différentes techniques de fabrication sur machines-outils conventionnelles, leur donner, à ceux dont les établissements en sont dotés, des notions de programmation et d’usinage sur machines à commande numérique.
Pour le génie électrique, les équipements servent (ou servaient) à l’initiation aux essais et mesures électriques et électroniques diverses ainsi qu’à la réalisation de montages.
Pour la filière Génie Mécanique : les ateliers sont équipés de :
- machines-outils conventionnelles (tours, perceuses, fraiseuses, étaux-limeurs, rectifieuses, affûteuses…) ainsi que des machines de construction métallique et de soudage et parfois d’installations de traitements thermiques.
- machines à commande numérique, sous forme de laboratoires, composés chacun d’un tour et d’une fraiseuse à commande numérique et de sept ordinateurs reliés en réseau entre eux ainsi qu’avec les deux machines.
À peu près le quart des établissements seulement est doté de ce type d’équipements. Là également ces laboratoires doivent être accompagnés de leurs équipements multimédia.
Alors que l’on parle (pas forcément au « nord » seulement) de productique, de robotique, de cellules flexibles, d’automatisation, de modélisation, de maintenance industrielle, de CFAO*, de DAO*, de GMAO*; de technologies mécatroniques, nos établissements, pour assurer un enseignement moderne et de qualité, sont sous-équipés ou pas équipés du tout.
Dans tous les cas le matériel informatique, ordinateurs et périphériques, évoluant technologiquement, celui-ci se trouve au bout de quelques mois dépassé.
Pour la filière du Génie Électrique (électrotechnique et électronique) :- les équipements pour cette filière existent, mais leur utilisation demeure très en deçà de ce qu’elle devrait être du fait qu’ils n’ont pas évolué depuis plus de vingt ans. L’informatique y est pratiquement absente alors que les évolutions en ce domaine ne sont un secret que pour nos enseignants et nos responsables pédagogiques.
Des appareils et des machines d’essais et de mesures, de fabrication de circuits imprimés, de bobinage de moteurs électriques, des automates programmables ainsi que des pupitres de manipulation accompagnés de composants, appareils et outillages, pour la réalisation de montages électrotechniques, électroniques, ou d’automatismes électriques et pneumatiques.
 
Pour le Génie civil : les laboratoires et ateliers sont dotés de machines et d’appareils d’essais en géo mécanique en topographie ainsi que du matériel de chantier.
Les mêmes remarques s’appliquent pour cette filière que pour les deux précédentes, s’agissant des équipements informatiques qui doivent nécessairement accompagner le matériel de laboratoire.
 
REMARQUE IMPORTANTE SUR LES ÉQUIPEMENTS INFORMATIQUES ET LEURS PÉRIPHÉRIQUES
Si les ordinateurs évoluent d’année en année, il faut savoir que lorsque des logiciels sont mis sur le marché, (particulièrement ceux relatifs à la productique, à l’électronique, l’électrotechnique, le génie civil etc…) ils subissent régulièrement des évolutions ou des changements parfois tous les mois, si ce n’est moins, ce qui fait que les utilisateurs, en l’occurrence nos enseignants et nos inspecteurs, doivent être constamment à l’écoute de toutes ces évolutions au risque d’être vite dépassés.
Cependant, à charge de l’état de prendre les dispositions financières, pédagogiques et techniques pour le renouvellement périodique de ces équipements, la fourniture de la documentation ainsi que les éventuels recyclages ou formations.
Remarque : Il n’existe pas à ce jour, de système de commande numérique ni de logiciels de DAO, CFAO, GMAO… en arabe.     Alors que nous nous efforçons d’arabiser les manuels relatifs à ce type de matériel. Dans quel but ?
Ceci complique la compréhension de cette partie de la mécanique, de plus en plus dominante dans l’industrie, par des élèves dont le niveau en français (ou en anglais) demeure insuffisant.
Deuxième Partie
LES MANUELS TECHNIQUES
« L’enseignement, c’est comme la médecine; on ne doit pas se tromper. À Fortiori lorsqu’il s’agit d’élaboration de livres scolaires »
Dans l’enseignement technique nous restons tributaires des livres et documents étrangers.
Un des documents les plus utilisés en mécanique, est le guide du dessinateur industriel (Chevalier). L’édition de 1979 a été traduite en arabe et est demeurée utilisée durant de nombreuses années. Or, chaque année sort une nouvelle édition de ce guide, actualisée en fonction des nouveautés techniques et de la sortie de nouvelles normes (ISO, AFNOR…) de ce fait, l’enseignement du dessin technique a pris un retard considérable.
Depuis la fin des années quatre-vingt, où l’arabisation du technique a été officialisée, des livres ont été produits ou simplement arabisés mais jamais ce travail n’a atteint des sommets pédagogiques ou techniques ni même esthétiques.
Si ces tentatives sont louables, il n’en demeure pas moins que la recherche de la qualité pédagogique et technique n’a pas été, il me semble, le souci majeur des auteurs.
Pourtant chacun sait qu’au niveau des enseignants ou de leurs responsables pédagogiques, du point de vue technique ou technologique, rien n’a été inventé ni créé à ce jour; que les documents élaborés sont un amalgame de cours pris dans différents livres étrangers, principalement français,(parfois simplement plagiés et arabisés).
Ce qui devrait être exigé à tout éventuel auteur, est un minimum de recherche pédagogique dans l’élaboration des manuels, dans la forme comme dans le contenu. Car un manuel scolaire est avant tout destiné à des élèves; Il doit donc être esthétiquement attractif, clair, précis et facilement exploitable pédagogiquement et surtout ne pas comporter d’erreurs.
Ces manuels subissent-ils des contrôles avant leur publication et par qui?
Car l’élaboration d’un manuel scolaire, doit obéir à certaines règles techniques et pédagogiques. A-t-on respecté ces règles? Il est difficile, me semble t-il, de répondre par l’affirmative.
Avant sa parution, tout manuel subit des contrôles, pour juger de son intérêt pédagogique, sa conformité aux programmes et orientations pédagogiques et qu’il ne comporte surtout pas d’erreurs techniques ou de traduction. Il doit être homologué en quelque sorte par une commission spécialisée et dûment mandatée.
Cette année est sorti le nouveau manuel de technologie élaboré par un groupe d’inspecteurs généraux de la mécanique, destiné aux élèves de troisième AS Technique Mathématiques. La première constatation a été le manque de recherche dans la présentation des cours et le manque de clarté. Au fil des pages, on a l’impression de feuilleter un catalogue de mauvaise qualité, plutôt qu’un livre de technologie.
Pour montrer les incohérences, les insuffisances et les fautes graves que comporte ce document, quelques « perles » ont été relevées dont voici un extrait.
Page 60.Engrenages : deux formules sont données : a1– 2 =   d2 – d1 et  a1-2 = d1 +d2
    2                        2
Mais sur les dessins, ne sont représentés ni « d1 » ni « d2 » ni les pignons « 1 » et « 2 ». Que représente « a »?                                        
         Page 62 : sur le dessin, est désigné l’angle par α (alpha) tandis que dans la formule il est désigné par « a ». Ainsi, le choix des symboles est très aléatoire. Comme par exemple : ς (sigma), ζ (dzêta), Y pour γ (gamma)…
         Page 91 : le montage impossible d’une clavette est présenté.
         Pages 134, 138 et 139 : Lecture du pied à coulisse.
Certains schémas proposés sont faux. Il faut rappeler que :
Pour le pied à coulisse au 1/10ème (étudié en classe de sixième), 09 (neuf) millimètres sur la règle sont divisés en dix parties sur le vernier.
Pour le pied à coulisse au 1/ 20ème, 19 (dix neuf) millimètres sur la règle sont divisés en vingt parties sur le vernier.
Pour le pied à coulisse au 1 /50ème, 49 (quarante neuf) millimètres sur la règle, sont divisés en cinquante parties sur le vernier.
         Pages 162-163 : le programme de commande numérique ainsi que les dessins proposés sont faux. Comme la position des axes x et y, qui, sur le dessin (scanné à partir du fascicule de CNC élaboré par l’équipe du CAMEMD) prennent un sens exact; tandis que dans la même page,  sur les croquis réalisés par les auteurs, ces axes prennent le sens inverse, ce qui est très grave, n’ayant pas spécifié la position de la tourelle porte-outils (tourelle avant ou tourelle arrière); l’axe « x » caractérisant le sens du déplacement radial de l’outil.
         Page 165 : Un programme CNC élémentaire est proposé aux élèves avec le dessin de la pièce à réaliser. Ce programme est complètement erroné. Ex. : bloc N20 : G96 S1000. Cela veut dire que l’élève doit utiliser une vitesse de coupe constante de 1000 mètres par minute; ce qui est une aberration sauf lorsqu’il s’agit d’Usinage à Grande Vitesse. Or là  n’est pas le cas . La même faute se répète à la Page 158 : Bloc N20 : G 96 S1000
 De plus, le programme (page 164) ne correspond pas du tout, ni au dessin ni aux cotes. Le parcours de l’outil dans ce cas là, risque de provoquer un accident.
Toujours sur le chapitre relatif à la commande numérique, de graves erreurs apparaissent; Comme des programmes de pièces entièrement faux. Celui de la page 164 est inutilement long; des oublis comme la non indication du système de commande numérique préconisé dans le document, l’absence de tableaux d’outils pour la CNC * etc.. Ceci sans compter qu’une bonne partie du cour proposé est issue d’un fascicule élaboré par un groupe  d’encadreurs, professeurs ingénieurs et techniciens supérieurs, sous l’égide du CAMEMD*, à l’issue d’un stage d’initiation à la programmation et à l’utilisation des machines CNC. Stage auquel trois parmi les auteurs de ce manuel ont été convoqués et qu’ils ont tout bonnement déserté, au prétexte que le stage n’était encadré que par de simples enseignants. Mais cela ne les a pas empêché de (mal) reproduire une bonne partie du fascicule de ce stage qu’ils ont déserté et qu’ils ont copieusement dénigré.                
           Tout le long du livre, il me semble que les auteurs ont rencontré un sérieux problème avec la lettre « É ». En effet, des fautes de frappe sur plusieurs pages, (ALPHANUMŽRIQUE, GŽOMŽTRIQUE), montrent si besoin est, à quel point l’élaboration de ce document a été bâclée.
           Page 171 : La traduction de CAM : traduit par : Computer Assisting Milling au lieu de Computer Assisting (ou Aided) Manufacture.
           Pages 168 à 181 : Des notions rudimentaires de CFAO sont présentées, à travers les fenêtres d’un logiciel (le TEKSOFT 99), elles ne suffisent même pas pour comprendre les principes de base de l’utilisation de cet outil informatique.
          Au fil des pages, les dessins et croquis ne sont pas repérés et comportent des doubles traits (Ex. p.82, p.90…). La plupart des photographies sont très floues, Il est difficile de se retrouver avec des dessins comme celui de la page 59, paragraphe 1-4 par exemple.
          Ce qui ajoute à la confusion dans l’esprit des élèves.
          À la fin, même le lexique n’a pas été épargné. Des mots abrégés ainsi que des fautes d’orthographe tels que Per.broc.multiple, C.de roulement, D.monostable, Bib. virtuelle, angle coupe (pour angle de coupe) Forcede cohesio, action àdistanc. Enfin comme signalé plus haut, le problème avec le « É » resurgit pour donner F.prŽparatoires, F.complŽmentaire,  ou encore NuclŽaire, Norm.derepŽrage et j’en passe. Je laisse le lecteur imaginer le désarroi de l’élève devant de telles absurdités.
 D’autres erreurs existent dans ce document, mais il serait fastidieux de toutes les relever. Une commission ministérielle devrait s’en charger au plus vite afin de ne pas induire nos enfants dans des erreurs qui pourraient s’incruster dans leurs esprits de manière permanente.
 Bien sûr, on pourrait être tentés d’incriminer le manque de temps ou l’incompétence des agents de saisie (s’il y en a eu) ou bien invoquer d’autres raisons. Cependant, avant de signer un tel document et l’envoyer au tirage, un minimum de contrôle aurait dû être effectué.
Rien, à mon avis, ne justifie une telle désinvolture…autant pédagogique que technique.
         Je ne terminerais pas sans insister sur le choix des éventuels auteurs qui doit être à mon sens, très judicieux. Car, oser produire un document de cette importance, document destiné aux élèves de tout un pays, est une responsabilité qu’un enseignant sensé devrait s’interdire d’assumer s’il ne s’en sent pas capable.
          Quelques exemples de critères guidant dans le choix d’un éventuel auteur : Pour les mécaniciens par exemple, ceux-ci devront, en plus d’une expérience technique pratique et pédagogique non négligeable, avoir de sérieuses connaissances en conception et fabrication, en productique, en commande numérique, en informatique et enfin des connaissances en terminologie infaillibles ainsi qu’une dose de culture générale et technique bien au dessus de la moyenne. Ce qui reste, hélas, à vérifier chez les concepteurs de cet important manuel de technologie.
 
NB : S’il y a des commentaires à faire sur cet article ou sur les articles précédents, vous pouvez les adresser à l’adresse E-mail ci-dessous.
 
Proposé par : M.Atman BOUHARIRA , E-mail : atmanbouharira@yahoo.fr
Retraité, ex. directeur régional de deux antennes CAMEMD d’Oran et de Tiaret, ex. professeur chef de travaux, formateur.
CNC : Commande Numérique par Calculateur
CFAO : Conception et Fabrication Assistée par Ordinateur
CAMEMD : Centre d’Approvisionnement et de Maintenance des Équipements et       Moyens Didactiques. Établissement dépendant du Ministère de l’Éducation Nationale
Data Show : Un data show (mot anglais) est un électro-projecteur qui sert a projeter les images reçues d'une source (par exemple PC, lecteur DVD ....), sur un mur, un écran ou un tableau blanc.
 
ORAN le 05 décembre 2007
 
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