La Coordination Nationale des Lycées Techniques et Technicum
  REVUE DE LA PRESSE
 
Installation d’une commission pour la mise en place des mécanismes d’orientation
Généralisation de l’enseignement professionnel à partir de septembre 2009
12-10-2008
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Photo : Riad
Par Karima Mokrani

Le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels compte bien généraliser l’enseignement professionnel à partir de septembre 2009. L’annonce en a été faite hier par le premier responsable du secteur,
M. El Hadi Khaldi, au cours d’une cérémonie d’installation d’une commission mixte chargée de mettre en place les mécanismes d’orientation des élèves sortant de l’enseignement général. La commission mixte comprend des représentants du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels et des cadres du ministère de l’Education nationale, appelés ainsi à travailler ensemble de façon à assurer l’adéquation entre la formation et l’emploi. Fort de la réussite de la première expérience qui a ciblé en 2005 quelque 900 élèves, M. Khaldi s’est dit décidé à aller au bout de son objectif, celui de préparer l’élève à la vie active dans le domaine de ses compétences. Abondant dans ce sens, M. Boubekeur Benbouzid, le ministre de l’Education nationale, a exprimé son mécontentement par rapport à la position de certains parents qui obligent leurs enfants à réussir dans des filières et des matières pour lesquelles ils n’éprouvent aucun intérêt : «Ils les obligent à réussir en mathématiques, en physique… et choisir les sciences médicales. Et si cela n’intéresse pas l’enfant ? Et si son intérêt se trouve ailleurs ? Nous devons orienter nos enfants selon leurs compétences.» M. Benbouzid promet d’offrir cinq lycées à son collègue de l’enseignement professionnel : «Je vous donne cinq lycées. Deux au Nord, un à l’Est, un autre à l’Ouest et un dernier au Sud. Je vous donnerai aussi tout le matériel qui s’y trouve et qui était utilisé dans l’enseignement technique.» Par ailleurs, M. Benbouzid fait part de son souhait de voir des enseignants du technique des lycées venir travailler dans ces établissements destinés désormais à l’enseignement professionnel : «J’aimerais bien que les enseignants du technique viennent assurer cet enseignement professionnel, même à titre vacataire, tout en gardant leur place dans l’éducation.»
M. Benbouzid profite de cette occasion pour dire son rejet des accusations des enseignants de la Coordination nationale des lycées techniques et des technicums (CNLTT) qui annoncent la disparition prochaine de l’enseignement technique en Algérie : «L’enseignement technique n’est pas mort en Algérie. Nous l’avons tué dans l’éducation mais il va renaître de ses cendres dans l’enseignement professionnel.» Et d’insister encore : «Si nous avons créé l’enseignement professionnel, c’est parce que c’est une utilité nationale de première importance… 90% des élèves qui étaient dans l’enseignement technique au lycée ne réussissent pas à l’université.» Parlant des bienfaits de cet enseignement, tout nouveau en Algérie et qui nécessite donc un grand travail d’information et de vulgarisation pour le faire connaître des élèves et de leurs parents, le ministre a fait remarquer que «nous avons des diplômes universitaires mais nous manquons terriblement de main-d’œuvre qualifiée et spécialisée». M. Benbouzid exprime ses premiers besoins en la matière : «Nous avons besoin de
50 000 techniciens en informatique.» Les autres filières concernées par la généralisation de l’enseignement professionnel, à partir de septembre prochain, ne sont pas encore connues. Ni d’ailleurs le nombre d’établissements qui lui seront ouverts, encore moins le nombre d’élèves qui y seront inscrits.
Une chose est sûre, a souligné M. Khladi, les nouveaux instituts seront implantés dans des zones industrielles et à caractère agricole. Ce sont des formations qui nécessitent l’accompagnement des cours théoriques par des pratiques sur le terrain. Des campagnes d’information et de sensibilisation sur l’enseignement professionnel en Algérie seront lancées à travers le pays, à partir des mois d’avril et de mai prochains, au profit notamment des élèves de 4ème année primaire. 
 
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE TECHNIQUE
  Inquiétudes et interrogations
La Coordination nationale des lycées techniques et technicums (Cnltt), affiche encore une fois son inquiétude quant à la suppression de l’enseignement secondaire technique. Suite à la dernière intervention du ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, concernant ce sujet, la Cnltt, dans une déclaration rendue publique, souligne : « notre inquiétude est réelle » devant les déclarations du ministre qui considère que « l’enseignement technique est une spécialisation précoce » et qu’ « il faut adapter l’école aux besoins économiques du pays ».Un raisonnement qui n’est pas du goût de la Cnltt qui le qualifie « d’illusoire ». Car, selon la Coordination des lycées techniques et technicums, « il devient de plus en plus clair que seules des considérations de régulation des flux d’élèves de réduction de l’offre pédagogique et d’une hypothétique adaptation au marché, guident malheureusement aujourd’hui la politique éducative nationale». Pour la Cnltt, « la mise en oeuvre de l’orientation précoce dans le système éducatif algérien introduit une rupture de fond dans la priorité qu’accordait la Nation à l’Education et constitue une régression sociale sans précédent aux dépens de l’avenir des jeunes algériens » L’organisation des enseignants du technique attire l’attention des parents mais aussi des enseignants sur « les conséquences néfastes d’une orientation précoce qui ne constitue pas une réponse digne d’un Etat aux difficultés de sa jeunesse ». En outre, ajoute les rédacteurs de la déclaration, « cette orientation a de surcroît la fâcheuse particularité d’éluder les causes profondes de la déscolarisation et de l’échec de nos élèves ». Par ailleurs, la Coordination nationale des lycées techniques et technicums s’interroge sur le sort des lycéens, du corps enseignants et de l’encadrement administratif des cinq lycées cédés au département de la Formation et de l’enseignement professionnels…
 F. A. 
Enseignement technique
La CNLTT dénonce l’orientation précoce
Suite à l’installation, le 11 octobre 2008, d’une commission mixte (ministère de l’Education nationale et celui de la Formation et de l’Enseignement professionnels) chargée de l’orientation des élèves des cycles moyen et secondaire vers la formation professionnelle, la Coordination nationale des lycées techniques et technicums (Cnltt) souligne que M. Benbouzid a reconnu publiquement, et pour la première fois, la suppression de l’enseignement secondaire technique et prétendu que celui-ci allait renaître de ses cendres dans l’enseignement professionnel.


Pour la Cnltt, le ministre fait sciemment l’amalgame entre, d’un côté l’enseignement secondaire technique qui aboutissait à l’obtention d’un baccalauréat permettant d’accéder à l’université, et de l’autre, la formation ou l’enseignement professionnels qui sont certes des formations diplômantes mais ne permettant en aucun cas de poursuivre des études supérieures. Le ministre, ajoute la déclaration de la Cnltt, a annoncé qu’il allait céder incessamment dans un premier temps cinq lycées techniques au secteur de la formation et de l’enseignement professionnels. La coordination s’interroge sur le sort des lycéens, du corps enseignant et de l’encadrement administratif des cinq lycées en question. Le ministre a insisté, selon la Cnltt, sur la nécessité d’une orientation active des collégiens et des lycéens, c’est-à-dire des adolescents de 15 ans, vers la formation professionnelle. « De ce fait, la Cnltt est convaincue que derrière cette volonté du ministère de l’Education nationale d’instituer une orientation précoce des jeunes élèves vers la formation professionnelle se cache une réalité de remise en cause du droit à un enseignement secondaire accessible à tous les jeunes algériens et de la sorte faire jouer la sélection sociale en réservant les filières universitaires aux milieux sociaux les plus favorisés ». La Cnltt attire l’attention des parents, mais aussi des enseignants, sur les conséquences néfastes d’une orientation précoce qui ne constitue évidemment pas une réponse digne d’un Etat aux difficultés de sa jeunesse.


Par M. R.
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  Voir aussi...

Les enseignants du technique sollicitent le soutien de l’opinion publique
24-07-2008

Photo : S. Zoheir

Par Karima Mokrani

Les enseignants du technique prennent à témoin l’opinion publique sur «la mise à mort» de l’enseignement technique en Algérie. Désabusés, désorientés, ils lancent un nouvel appel aux représentants de la société civile, aux partis politiques… et autres pour les soutenir dans leur combat. «L’enseignement technique n’existe plus en Algérie. Les pouvoirs publics sont en train de consacrer la dépendance technologique. Ce problème ne concerne pas seulement les enseignants ou les élèves, il concerne toute une nation […] Nous ne devrons pas nous taire devant pareille situation !» ont–ils soutenu lors d’une conférence de presse tenue hier à Alger.
Les membres fondateurs de la Coordination nationale des lycées techniques et des technicums (CNLTT) attirent l’attention sur un fait qu’ils considèrent assez grave pour l’avenir de toute une génération : «Ils essaient de régler le problème du surplus des enseignants du technique par la création d’un autre problème. Les directeurs de l’éducation des 48 wilayas du pays ont envoyé des circulaires à tous les établissements du secondaire, obligeant les premiers responsables de ces établissements à inscrire un quota bien précis d’élèves dans la filière technique mathématique, sans que ces derniers aient le profil ou le désir de suivre les études dans cette filière. Les parents, non plus […].» «Après avoir sacrifié les enseignants, voilà qu’ils s’en prennent aujourd’hui aux élèves», s’indigne une enseignante. Un de ses collègues tranche d’ores et déjà sur le devenir de cet enseignement (les techniques mathématiques) : «Ces classes seront bientôt fermées. Les élèves inscrits finiront vite par déchanter. C’est l’échec programmé de cet enseignement qui n’a rien de technique en fin de compte.»
Interrogés sur l’utilisation de l’ordinateur dans l’enseignement des nouvelles filières techniques, en
remplacement des anciens appareils et autres machines utilisés dans les ateliers, l’enseignant est catégorique : «Ce n’est pas possible de travailler seulement sur ordinateur. Ce n’est pas du tout pratique.» Concernant leur transfert vers les centres d’enseignement professionnel : «Aucun des enseignants n’a été orienté vers l’enseignement professionnel. Les enseignants en surplus sont, en revanche, affectés dans des lycées d’enseignement général pour enseigner la technologie et parfois d’autres matières, sinon s’occuper de tâches administratives.» A ce sujet, interviennent deux autres enseignants : «Est-il normal de demander à un enseignant du technique de s’occuper de la surveillance de la bibliothèque ou des laboratoires ? C’est du mépris à notre égard.» Un autre enseignant, ayant plus d’une vingtaine d’années à son actif, évoque le problème des professeurs dans les lycées techniques (PTLT) : «Nous sommes les premières victimes du nouveau statut. Les PTLT qui ont exercé, pour la plupart, plus de 20 ans dans l’enseignement secondaire technique, ont été reclassés à la même catégorie que les instituteurs des écoles primaires.
Nous demandons à ce que les pouvoirs publics réparent cette injustice. Nous demandons l’intégration des PTLT dans le corps des enseignants du secondaire.»






LES ENSEIGNANTS DU TECHNIQUE S’INQUIÈTENT: «Nous ne voulons pas être marginalisés»
(L'Expression 24/07/2008)


Ils refusent leur classification établie par la tutelle, qui les place à l’échelle 10.

Le projet de restructuration de l’enseignement technique mis en application par le ministère de l’Education nationale depuis septembre 2005, comme prolongement de la réforme du système éducatif, a abouti à la suppression de la majorité des filières techniques, en l’occurrence l’électronique, l’électrotechnique, la fabrication mécanique, la chimie, le bâtiment et travaux publics ainsi que les techniques comptables. Cette restructuration les conduit également à la reconversion des lycées techniques et des technicums en lycées d’enseignement général. Résultat: un sureffectif de plus de 80% des professeurs de l’enseignement technique.

En plus, la fermeture des laboratoires et des ateliers, laissant à l’abandon les équipements et les installations techniques, est à signaler. En outre, les ingénieurs se sont vu dégrader du statut de professeur ingénieur à celui d’EPS (professeur de l’enseignement secondaire), et les Ptlt (professeur techniques aux lycées techniques), qui ont exercé, pour la plupart, plus de 20 ans dans l’enseignement secondaire technique, ont été reclassés à la même catégorie que les instituteurs des écoles primaires. Idem pour les diplômés de l’Enset d’Oran (Ecole normale supérieure d’enseignement technique), qui se sont retrouvés après leur formation universitaire, sans avenir professionnel, alors que leur recrutement en tant qu’enseignants du technique devrait se faire systématiquement.

Devant cet état de fait, la Coordination nationale des lycées techniques et technicums n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme.
Dans une conférence de presse animée hier à Alger par le porte-parole de la Coordination nationale des lycées techniques et technicum (Cnltt), M.Bendaïkha, «les représentants des enseignants du technique, qui sont au nombre de 6000, revendiquent leur revalorisation et l’intégration dans le corps des professeurs d’enseignement secondaire. Ils réclament aussi l’ouverture des 250 lycées techniques répartis à travers le territoire national». S’agissant de la rentrée scolaire prochaine, les enseignants du technique affirment qu’après la suppression desdites filières, le ministère de l’Education nationale a décidé de les remplacer par la filière technique mathématique, une filière que ces derniers refusent catégoriquement.

Ils dénoncent également leur dispersion à travers les lycées d’enseignement général tout en refusant leur classification à l’échelle 10. «Ces lycées ne sont pas dotés d’équipements technologiques spécifiques, de laboratoires et d’ateliers», lance un des enseignants. Et de poursuivre: «Nous serons contraints, sous la pression de l’administration de faire semblant d’enseigner la technologie car ce n’est pas sur micro-ordinateur que l’élève apprendra.

Il lui faut un laboratoire et des outils.» Et d’enchaîner: «Sinon, nous serons amenés, par la force des choses, à enseigner d’autres matières que celles de notre spécialité, servant ainsi de bouche-trous dans les disciplines en détresse, ou encore, on va se retrouver à effectuer des tâches administratives telles que la surveillance des bibliothèques, des établissements scolaires qu’on nous a confiés. Nous serons vraiment marginalisés.»

De ce fait, la Cnltt appelle le ministère de l’Education nationale à abandonner le plan de démantèlement des lycées techniques et technicums en gardant les équipes pédagogiques ainsi que le matériel. Ils réclament, également, l’ouverture du dialogue sur des perspectives «pour un enseignement technologique et technique rénové et de qualité».

Lynda BEDAR

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Lynda BEDAR
عادة هيكلة التعليم التقني وفق الإصلاحات التربوية الجديدة
 
فتح شعبة تقني رياضي في كل الثانويات هذه السنة
2008.07.24
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أصدرت وزارة التربية الوطنية تعليمة جديدة موجهة إلى كل مدراء الثانويات تلزمهم من خلالها بفتح شعبة تقني رياضي في السنة الثانية ثانوي ابتداء من السنة الدراسية المقبلة بهدف الانطلاقة الفعلية في إعادة هيكلة التعليم التقني وفق  الإصلاحات التربوية الجديدة.  وأوضحت وزارة التربية في مراسلتها  إلى مدراء الثانويات التي تلقت "الفجر" نسخة منها، أنه تبين خلال دراسة التوقعات المبنية على نتائج الفصل الأول للسنة الدراسية 2007 و2008 أن جل المؤسسات التربوية لم تلتزم بالمراسلة الأولى والمتضمنة توجيه التلاميذ إلى السنة الثانية ثانوي - شعبة تقني رياضي - مضيفة   أنه وعملا بفحوى المراسلة الوزارية المتضمنة فتح هذه الشعبة على مستوى جميع المؤسسات التربوية، يطلب من كل المدراء المعنيين التطبيق الصارم لتعليمة الوزارة.  وانتقدت التنسيقية الوطنية  للثانويات التقنية والمتاقن في ندوة صحفية نظمتها أمس بالعاصمة فحوى هذه التعليمة التي وصفتها "بالمهزلة" كونها تهدف إلى تفكيك الثانويات التقنية التي وصل عددها إلى 250 متقنة على المستوى الوطني وتحويلها إلى ثانويات عامة بعدما قامت وزارة التربية منذ 2005 بتحويل شعبة التعليم التقني إلى ما يسمى  شعبة تقني رياضي وإلغاء أغلب الشعب التقنية المتمثلة في الاليكترونيك، الإليكتروتقني والكيمياء والبناء.   واعتبر المكلف بالإعلام والاتصال على مستوى التنسيقية بن دايخة أنه من بين الأسباب الحقيقية التي دفعت وزارة التربية الوطنية للتعجيل في فتح شعبة تقني رياضي على مستوى كل ثانويات الوطن هو التكفل بفائض  الأساتذة الذين كانوا يدرسون في المتاقن والمقدر عددهم بـ 8 الاف أستاذ بعد قرار الاستغناء بصفة نهائية عن المواد التي يدرسونها.  وأضاف المتحدث أن التصنيف الذي جاء به مشروع شبكة الأجور الجديدة أهان بشكل سلبي أساتذة التعليم التقني الذين قضوا في التعليم ما يقارب 20 سنة بعدما صنفوا في سلم  المعلمين في الابتدائية.   وجددت التنسيقية تمسكها بموقفها القاضي برفض تفكيك المتاقن التي اعتبروها مكسبا وطنيا، بالنظر إلى العواقب الوخيمة التي يمكن أن تنجر عن ذلك مستقبلا والتي لخصتها في عدة نقاط، أهمها انعدام الكفاءات الوطنية من مهندسين في الإليكترونيك والكيمياء والأشغال العمومية، التي تعد الجزائر في أمس الحاجة إليها، بما فيه مصير الشركات الجزائرية التي تعتمد على عدد كبير من الإطارات التي كانت تتخرج من المتاقن كل سنة.  وتجدر الإشارة إلى أن التنسيقية قامت بمراسلة وزير التربية الوطنية في ديسمبر 2006 وإجراء اتصالات مع لجان التربية الوطنية وأعضاء من المجلس الشعبي الوطني والأحزاب السياسية، إلى جانب ذلك تنظيم ملتقيات وطنية وتجمعات وندوات صحفية بهدف تحسيس الرأي العام ولفت انتباه السلطات العمومية.  

حكيم طماني
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